Initiative de formation des enseignant.e.s autochtones

La Fondation Rideau Hall (FRH) amorce tout juste son travail visant à accroître de manière considérable le nombre d’enseignant.e.s inuits, métis et des Premières Nations par 10 000. Ces efforts tendent aussi à favoriser l’adoption de changements systémiques permettant d’offrir davantage de possibilités d’emploi durables aux enseignant.e.s autochtones, et ce, partout au Canada. Rendu possible grâce au généreux soutien philanthropique de la Fondation Mastercard, la FRH investira en excès de 45 millions de dollars vers des approches communautaires innovantes pour atteindre ces objectifs.

Dans le cadre de cet effort à long terme, la FRH s’engage à :

  1. Établir des partenariats pour renforcer et amplifier les initiatives nouvelles et existantes en vue de la réalisation de ces objectifs dans l’ensemble du système tout en soutenant :
      • Les conditions de formation des futur.e.s éducateurs.trices inuits, métis et des Premières Nations grâce à des activités de sensibilisation dans les écoles intermédiaires et secondaires;
      • L’accroissement considérable du nombre d’enseignants des Premières Nations, inuits et métis qualifiés de la maternelle à la 12e année afin de mettre en place une main-d’œuvre représentative;
      • Des changements structurels qui favorisent la création d’emplois durables et enrichissants pour les enseignant.e.s autochtones;
      • Les initiatives de recherche dirigées par des Autochtones et mettant en relief les possibilités et les défis liés à la formation des enseignant.e.s des Premières Nations, inuits et métis et à la représentativité de la main-d’œuvre enseignante, de la maternelle à la 12e année.
  2. Écouter et apprendre; et veiller à la mise en place d’actions et de modes de financement concrets en faveur d’approches communautaires innovantes. Tout au long de l’année 2021, la FRH a pris le pouls de nombreuses initiatives de formation des enseignant.e.s dirigées par des personnes des Premières Nations, inuits et métis de partout au Canada et a appris de ces observations. Tout au long de ce processus, elle a senti un mélange de fierté et d’humilité sur le plan des réalisations actuelles. Elle a constaté que les obstacles sont en voie d’être surmontés et qu’il existe une vision et un engagement axés sur la croissance et les retombées futures. Ce processus d’écoute et d’apprentissage se poursuivra tout au long de 2022 alors que nous travaillons à un soutien basé sur des alliances à l’échelle du secteur.
  3. En se posant comme un allié, travailler en collaboration avec les responsables d’initiatives de formation des enseignant.e.s des Premières Nations, inuits et métis pour améliorer les capacités actuelles et appuyer des projets pilotes prometteurs partout au pays. Les partenariats profiteront des conseils des communautés autochtones locales qui travaillent en collaboration avec les universités et les collèges proposant des initiatives dirigées par des Autochtones et axées sur le recrutement, l’éducation et l’emploi d’éducateurs.trices autochtones.
  4. Soutenir la mobilisation des connaissances : la FRH aspire à combler d’importantes lacunes en matière de recherche et de données en aidant les Autochtones à réunir un ensemble de faits soulignant les possibilités et les défis que présentent la formation des enseignant.e.s autochtones et la représentativité de la main-d’œuvre, de la maternelle à la 12e année. Malgré son envergure nationale, cette approche reflétera les différences régionales et culturelles tout en renforçant et en amplifiant le leadership des Premières Nations, des Inuits et des Métis dans le secteur de l’éducation.
  5. Renforcer les réseaux grâce à des investissements potentiels et à l’exploration de réseaux formels et non formels dans l’intérêt des enseignant.e.s et des candidat.e.s enseignant.e.s des Premières Nations, inuits, métis et de leurs systèmes d’éducation.

Dans le respect de cette approche visant à appuyer le changement systémique et à assurer un impact durable, la FRH collaborera avec les partenaires autochtones, les partenaires en éducation, le secteur privé et les différents paliers gouvernementaux pour atteindre ces objectifs.

Nous contacter : indigène.autochtone@rhf-frh.ca 


Coprésident.e.s du CCNFEA

Une femme aux cheveux gris dans une robe perléeRoberta L. Jamieson, CM, IPC, LL.B., LL.D. (Hon), Directrice, Conseil d’administration de Deloitte Canada et Chili et BRC, co-présidente du Conseil consultatif autochtone du CN et ancienne présidente et chef de la direction d’Indspire.

Roberta Jamieson est une femme mohawk qui a connu une brillante carrière de premières. Elle a été la première femme des Premières Nations à obtenir un diplôme en droit, la première femme ombudsman de l’Ontario et la première femme élue chef des Six Nations du territoire de Grand River. Elle est aussi membre du conseil générale de la Fondation Rideau Hall.

À titre de présidente d’Indspire, le principal organisme de bienfaisance dirigé par des Autochtones au Canada, Roberta a supervisé la hausse considérable du nombre de bourses d’étude. Charity Intelligence Canada a désigné Indspire comme étant l’un des 10 organismes de bienfaisance canadiens dont l’impact est le plus considérable, et Macleans et le Financial Post l’ont choisi comme étant l’un des meilleurs organismes de bienfaisance au Canada. Depuis 2004, Indspire a remis un montant record de 153 millions de dollars en bourses d’études à 49 000 étudiant.e.s des Premières Nations, inuit.e.s et métis.sses à travers le Canada.

Lors de son passage à Indspire, Roberta a mis sur pied plusieurs initiatives à succès: le premier rassemblement national pour l’éducation autochtone, une conférence unique en son genre qui permet aux éducateurs.trices de se rencontrer et d’en apprendre davantage sur les meilleures pratiques visant à améliorer les résultats scolaires des élèves autochtones de la maternelle à la 12e année; Rivières du succès, qui soutient le mentorat d’étudiant.e.s des Premières Nations, inuit.e.s et métis.sses du palier secondaire, leur permettant de fréquenter des établissements postsecondaires et de trouver un emploi; le Research Knowledge Nest d’Indspire, qui fait la promotion des universitaires autochtones et publie les recherches et les données qui encouragent l’investissement dans l’éducation et l’emploi autochtones; et Teach for Tomorrow, un programme novateur qui forme des centaines d’éducateurs.trices autochtones et les soutient du secondaire à l’emploi. Depuis son départ d’Indspire, Roberta a poursuivi son engagement philanthropique, plus récemment en tant que visionnaire et fondatrice du Projet Prospérité.

Depuis longtemps, Roberta est reconnue comme étant une membre efficace et visionnaire des conseils d’administration. Elle est actuellement membre du conseil d’administration de Deloitte Canada et Chili et de la Banque royale du Canada. Elle est également coprésidente du Conseil consultatif autochtone chargé de conseiller le comité et la PDG de la Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada sur des questions relatives aux relations du CN avec les communautés autochtones du Canada. À la demande du premier ministre Trudeau, elle a siégé au premier Conseil consultatif sur l’égalité des sexes lors de la présidence canadienne du G7.

Roberta Jamieson a reçu 30 diplômes honorifiques, a remporté de nombreux prix et est membre de l’Ordre du Canada.

Dr Mark S. Dockstator est l’ancien président de l’Université des Premières Nations du Canada. Membre de la nation Oneida de la Tamise, il est actuellement professeur associé à la Chanie Wenjack School for Indigenous Studies de l’Université Trent et directeur de l’Indigenous Knowledge Initiative de l’Université Queens. Il a obtenu son doctorat en droit à la Osgoode Hall Law School de l’Université York, où, en 1994, il a été le premier membre des Premières nations à obtenir un doctorat en droit. Sa thèse de doctorat, intitulée « Toward an Understanding of Aboriginal Self Government », est un mélange de savoirs autochtones et occidentaux et a servi de base au rapport final de la Commission royale sur les peuples autochtones. Dr Dockstator a été président fondateur de l’Institut de statistique des Premières nations, négociateur principal et chercheur pour l’Assemblée des chefs du Manitoba, président et chef de la direction de la Rama Economic Development Corporation, conseiller spécial de la Commission royale sur les peuples autochtones et conseiller spécial du commissaire en chef de la Commission des revendications territoriales des Indiens, entre autres. Il est aussi membre du conseil d’administration de la Fondation Rideau Hall.

Membres du comité

Une femme souriante avec des lunettesOriginaire d’Igloolik et résidant maintenant à Iqaluit avec sa famille, la présidente de Nunavut Tunngavik, Aluki Kotierk, prêche par l’exemple. Tout au long de sa carrière et encore aujourd’hui, Aluki est animée par sa passion pour l’autonomisation des Inuit.e.s et l’amélioration de leurs conditions de vie. Après avoir obtenu une maîtrise en études autochtones et canadiennes à l’Université Trent, Aluki a travaillé pour diverses organisations inuites, notamment Pauktuutit Inuit Women of Canada, Inuit Tapirisat du Canada (maintenant connue sous le nom d’Inuit Tapiriit Kanatami) et Nunavut Sivuniksavut. Elle a également occupé des postes de gestion et de sous-ministre au sein du gouvernement du Nunavut, du Commissariat aux langues et de Nunavut Tunngavik Incorporated. Dans son rôle actuel de présidente, Aluki s’intéresse à la manière dont la langue et la culture inuites peuvent être mieux intégrées dans la conception et la prestation des programmes et des services au Nunavut. Aluki représente actuellement les organisations de peuples autochtones au sein du groupe de travail mondial pour la Décennie internationale des langues autochtones (DILA) 2022-2032 à titre de coprésidente.

A woman in a red blouseAndrea Brazeau est une Inuite qui est née et a grandi dans la petite collectivité inuite de Kangiqsualujjuaq, au Nunavik. Elle a obtenu un diplôme de la faculté d’éducation en enseignement maternel et primaire à l’Université McGill. Elle est depuis retournée dans sa ville natale pour enseigner dans l’école primaire qu’elle a fréquentée lorsqu’elle était jeune. Andrea est la première diplômée universitaire de sa communauté. Elle croit en l’importance d’éduquer les gens sur l’histoire et la culture inuite et estime que l’éducation a le pouvoir de sensibiliser les gens à la culture inuite et de combler le fossé entre les peuples autochtones et non autochtones. Andrea s’est exprimée sur de nombreuses questions allant du changement climatique à la connectivité dans l’Arctique et a également été éducatrice culturelle inuite lors d’expéditions d’Adventure Canada.

Une femme en blouse blanche et veste griseDenise Baxter occupe le poste de vice-rectrice, initiatives autochtones à l’Université Lakehead depuis 2017. Elle enseigne également au département de la formation autochtone et au département de l’éducation permanente. Elle termine son doctorat en équité et éducation autochtone à l’Université York. Véritable figure de proue dans le milieu de l’éducation, Denise a travaillé dans de multiples contextes au cours des 29 dernières années : conseils scolaires publics, ministère de l’Éducation, Université Lakehead, écoles privées des Premières Nations. Dans chacune des fonctions qu’elle a occupées, elle a développé des capacités et des partenariats avec de nombreux intervenants communautaires. Son engagement auprès de la communauté prend la forme de conférences sur l’éducation, d’ateliers et de pédagogie traditionnelle. Elle siège actuellement aux conseils d’administration de YES Employment et de Children’s Centre Thunder Bay, de même qu’au comité de gouvernance des services de police de Thunder Bay, au conseil scolaire du district de Keewatin Patricia et au comité consultatif provincial sur l’équité, la diversité et l’inclusion. Membre de la Première Nation de Marten Falls, elle estime que la préservation et la pratique des traditions culturelles et des cérémonies lui permettent de rester en contact avec la communauté, les cultures, les traditions et les protocoles autochtones. Elle met tout en œuvre pour établir des réseaux, renforcer les liens avec les communautés et les gouvernements autochtones et développer les capacités des partenaires autochtones, publics et privés, ce qui a permis de soutenir de nombreuses initiatives visant à améliorer les résultats scolaires des élèves autochtones.

Une femme portant un chemisier rose et une veste noireEvelyn Steinhauer est membre de la nation crie de Saddle Lake. Elle est directrice du programme de formation des enseignant.e.s autochtones à la faculté de l’éducation de l’Université de l’Alberta. Elle est également professeure spécialisée dans l’éducation des peuples autochtones au département des politiques éducatives. Elle participe activement à de nombreuses initiatives de recherche communautaires et à divers comités sur le campus et à l’extérieur. Mme Steinhauer a obtenu son doctorat à l’Université de l’Alberta et a publié sa thèse de doctorat intitulée « Parental School Choice in First Nations Communities: Is There Really A Choice? » en 2008. Cette étude aborde le sujet du choix de l’école par les parents dans les réserves des Premières Nations et explore les raisons qui guident ces parents dans leur décision d’envoyer leurs enfants dans des écoles situées hors réserve ou dans une réserve.

Une femme avec un chemisier noir et une veste violette.La carrière de Mme Annette Trimbee témoigne d’un profond engagement envers l’éducation et le service public, inspiré par les enseignements de sa grand-mère métisse. Elle occupe actuellement le poste de présidente et vice-chancelière de l’Université MacEwan. Mme Trimbee détient un doctorat en écologie de l’Université McMaster, une maîtrise en sciences de l’Université du Manitoba et a été boursière postdoctorale à l’Université de l’Alberta. Pendant les 25 années qu’elle a passées dans la fonction publique de l’Alberta, elle a servi dans plusieurs ministères, notamment en tant que sous-ministre de l’enseignement supérieur. En 2014, elle est devenue présidente de l’Université de Winnipeg, où elle s’est concentrée sur le bien-être des étudiant.e.s et l’établissement de relations et de partenariats, notamment un accord de recherche historique de dix ans avec la Fédération des Métis du Manitoba. Mme Trimbee a supervisé l’élaboration et la mise en œuvre de l’un des premiers cours obligatoires sur les Autochtones au Canada ainsi que le lancement de Build From Within – Ozhitoon Onji Peenjiiee, un programme qui lève les obstacles pour les étudiant.e.s autochtones qui veulent devenir enseignant.e.s en leur permettant d’accéder à la faculté de l’éducation de l’Université de Winnipeg. Mme Trimbee est actuellement présidente du Council of Presidents of Post-Secondary of Alberta (COPPOA). Elle préside également le Réseau canadien de documentation pour la recherche et a déjà siégé au conseil d’administration d’Universités Canada. Elle est lauréate d’un prix Indspire 2022.

Un homme debout en plein air avec des arbres verts derrière lui.L’honorable Steven Point est deux fois diplômé de l’Université de la Colombie-Britannique et a conservé des liens étroits avec son alma mater après avoir obtenu son baccalauréat en droit en 1985. Point a été directeur du programme d’études juridiques sur les Premières Nations à la Peter A. Allard School of Law de 1991 à 1994. Il a reçu un doctorat honorifique en droit en 2013 pour son engagement exceptionnel dans le domaine du droit, de l’éducation juridique et autochtone et pour son leadership au sein de la communauté autochtone. Outre ses fonctions de 28e lieutenant-gouverneur de la Colombie-Britannique, M. Point a exercé la profession d’avocat, a travaillé à l’Union of British Columbia Indian Chiefs et au ministère de l’Emploi et de l’Immigration, a été juge à la cour provinciale et commissaire en chef de la Commission des traités de la Colombie-Britannique. Point est membre de la Première Nation de Skowkale. Tout au long de sa carrière, il a milité en faveur des Autochtones, faisant pression pour que leurs contributions soient mieux reconnues et qu’ils participent davantage à tous les aspects de la vie en Colombie-Britannique. Point a reçu la Médaille d’or et la Médaille du jubilé de diamant de la reine Elizabeth II, l’Ordre de la Colombie-Britannique, le prix Joseph H. Cohen de la Justice Institute of British Columbia Foundation, un Prix national d’excellence décerné aux Autochtones, l’Ordre de Chilliwack ainsi que des doctorats honorifiques en droit de l’Université Fraser Valley et de l’Université Capilano.

Une femme avec un chemisier noir et une veste griseYvette Arcand est une femme autochtone de la Première Nation Beardy’s et Okemasis dans le centre de la Saskatchewan, au Canada (territoire du Traité n° 6). Selon ses parents et grands-parents, sa voix lui permet de parler au nom de ceux et celles qui n’ont pas la possibilité de s’exprimer, d’assurer la réussite des étudiant.e.s des Premières Nations, de créer des espaces sécuritaires et de partager les enseignements et la vision du monde des Premières Nations. Diplômée du programme de formation des enseignant.e.s autochtones de l’Université de la Saskatchewan, Yvette a travaillé pour sa Première Nation en tant qu’enseignante, et au cours des 24 dernières années, elle a œuvré au service du programme de formation des enseignant.e.s autochtones en tant que conseillère de programme universitaire, directrice associée, chargée de cours à temps partiel, et plus récemment, directrice. C’est là qu’elle a compris l’importance d’amalgamer connaissances occidentales et autochtones dans les cours pratiques.

Un homme aux cheveux gris et aux lunettes.

David Perley a récemment quitté son poste de directeur du Mi’kmaq-Wolastoqey Centre de l’Université du Nouveau-Brunswick. Il est cofondateur du Wolastoq Language and Culture Center situé dans la Première Nation de Tobique, au Nouveau-Brunswick. Perley est titulaire d’un B.A. (Université Saint-Thomas) et d’une M.A. (Université du Nouveau-Brunswick) en sociologie. Il se spécialise dans l’éducation des Autochtones, les études autochtones, les relations raciales et l’analyse des problèmes sociaux. Perley est un ancien chef (1983-1989) et conseiller (2004-2010) de la Nation malécite de Tobique et a agi à titre de consultant auprès de ministères fédéraux et provinciaux : Éducation, Justice, Solliciteur général, Affaires autochtones et du Nord Canada et Services à l’enfance et à la famille. Perley est reconnu pour son travail en matière d’éducation autochtone, de renouveau culturel et de promotion de l’appréciation de l’histoire, des contributions et des droits issus de traités des Abénaquis auprès de la population canadienne en général et de la population du Nouveau-Brunswick en particulier. En juin 2022, il a été nommé à l’Ordre du Canada pour son travail de préservation des enseignements, de la langue et des philosophies wolastoqey, et pour avoir élaboré des programmes d’études pour le système scolaire public et les programmes universitaires.

 

Nigaan Sinclair – Information à venir.

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